Les propos controversés de Rachida Dati, envisageant la fermeture de plusieurs d’entre elles, l’ont confirmé. De Chalon à Toulouse, les écoles d’art et de design, dépendantes de collectivités financièrement exsangues et délaissées par l’État, sont en danger.
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Publié le 02 avril 2024 à 06h32
Assemblée nationale, mardi 19 mars. Devant les députés de la commission des affaires culturelles, Rachida Dati se dit prête à « fermer certaines écoles » d’art et de design « déconnectées de la réalité ». Chez les étudiants et les enseignants, c’est la consternation. La veille, leurs syndicats étaient reçus par le cabinet de la ministre. La rencontre s’était plutôt bien passée, après un long silence et une année scolaire 2022-2023 marquée par les crises et les grèves. Mais après la sortie de Rachida Dati à l’Assemblée, le syndicat étudiant Le Massicot envisage « de fortes mobilisations ». Quelques jours après, la ministre tente de corriger le tir
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