Il n’a «jamais compté» ses heures, ni prêté «attention aux journées plus longues». Mais Mathieu Chiara, chef de projet en management de la mobilité, a «vite fait le calcul» quand la Métropole de Lyon lui a proposé d’expérimenter la semaine en quatre jours. Depuis septembre, le trentenaire travaille du lundi au jeudi durant trente-cinq heures. Et il s’y retrouve entre journées plus denses et ce «repos beaucoup plus long» en fin de semaine. «Je fais des choses que je ne fais pas le week-end : lire le journal et prendre un café en bas de chez moi, ou aller au musée quand il n’y a personne. Et ça me permet de repartir au boulot le lundi matin à bloc.»
Mathieu Chiara travaille essentiellement «sur rendez-vous» afin d’accompagner des entreprises sur les mobilités de leurs salariés. Il partage la couverture du territoire de la métropole avec une collègue, elle aussi candidate au planning raccourci. «On ne savait pas trop quel jour poser, on s’est donné trois mois pour essayer le vendredi.» Depuis, ils ont acquis la certitude que «n’être pas là le même jour, c’est mieux», car plus lisible pour leurs partenaires. Et côté vie personnelle, ça permet de «cumuler les choses» : «partir en