Bordeaux cherche une « juste rémunération » pour ses viticulteurs Contenu réservé aux abonnés
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La filière tente de sortir du marasme qui frappe l'appellation générique Bordeaux et cherche à s'engager pour garantir un juste prix pour la viticulture. Un objectif avec lequel le négoce et surtout la grande distribution se disent désormais prêts à travailler.
Par Frank Niedercorn
« On ne sait pas si cette réunion sera historique, mais elle pourrait être fondatrice », expliquait Allan Sichel, le président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB). La réunion qui s'est tenue lundi en fin d'après midi au sein du CIVB était, en tout cas, absolument inédite avec la présence de tous les représentants de la filière et, surtout, de la grande distribution. Il fallait bien cela pour faire baisser la pression que mettent depuis des semaines des viticulteurs très remontés contre l'effondrement des prix du vin vendu en vrac au négoce.
Ce mode de commercialisation concerne, en premier lieu, l'appellation bordeaux qui couvre 55.000 hectares dans l'Entre-deux-Mers et le nord de la Gironde, soit la moitié du vignoble bordelais.
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