La chimie française redoute un décrochage Contenu réservé aux abonnés
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La production du secteur a reculé de 1 % l'an dernier. C'est moins que dans le reste de l'Europe, mais la concurrence des Etats-Unis et surtout de la Chine se fait toujours plus menaçante. La faute, entre autres, au coût de l'énergie.
Par Nicolas Rauline
Jusqu'ici, tout ne va pas si mal… La production chimique a reculé l'an dernier de 1 % en volume, hors pharmacie, en France, quand elle chutait de 8 % en moyenne en Europe et de 10 % en Allemagne. Et la balance commerciale de la chimie, premier secteur exportateur dans l'Hexagone devant l'aéronautique, reste positive, de plus de 18 milliards d'euros.
« Le solde de 2022 était tiré par une spécificité française, le secteur des savons, parfums et produits d'entretien, indique Frédéric Gauchet, président de France Chimie. Mais, en réalité, sur le reste de la chimie, la balance était négative. En 2023, l'essentiel du solde demeure fourni par ce secteur, mais nous sommes repassés dans le vert sur le reste. » En excluant les savons et parfums, la balance reste en effet positive de 2 milliards d'euros.
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