Ses propos, jugés réducteurs et méprisants pour la profession, avaient outré les archéologues. En visite le 4 avril au château de Dampierre, dans les Yvelines, la ministre de la Culture, Rachida Dati, déclarait au Parisien : «Il ne faut pas faire des fouilles pour se faire plaisir… ou alors on ne fait pas payer», ajoutant préférer «mettre de l’argent dans la restauration du patrimoine plutôt que de creuser un trou pour creuser un trou». Sur le réseau social X (ex-Twitter), elle enfonçait le clou en appelant à ne retenir que «les prescriptions archéologiques indispensables».
Furieux, quinze grands noms de l’archéologie, dont Françoise Bostyn, Jean-Paul Demoule et Jean Guilaine, ont protesté dans le Monde, s’inquiétant de cette remise en cause à peine voilée, selon eux, de la loi du 17 janvier 2001. «Attendue depuis des décennies, cette lo