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Intelligence artificielle : face à ChatGPT ou aux outils de Google, Meta veut devenir « leader des assistants IA »

Pour s’imposer dans la bataille pour l’hégémonie en matière d’IA, le groupe de Mark Zuckerberg compte rendre son robot conversationnel Meta AI accessible gratuitement sur Facebook, sur Instagram et psur WhatsApp, explique Nick Clegg, président chargé des affaires publiques.

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Publié le 18 avril 2024 à 18h01, modifié le 19 avril 2024 à 06h43

Temps de Lecture 4 min.

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Nick Clegg, président chargé des affaires publiques de Meta, et Yann LeCun, chef scientifique au sein du groupe, lors de la Journée de l’IA de Meta, à Londres, le 9 avril 2024.

Meta entend jouer les premiers rôles dans l’intelligence artificielle (IA). Un peu moins en vue ces derniers mois que le créateur de ChatGPT, OpenAI, et son partenaire Microsoft, ou que Google et son robot conversationnel concurrent Gemini, la maison mère de Facebook, d’Instagram et de WhatsApp affiche ses ambitions : « Nous voulons faire de Meta AI le leader des assistants IA », explique Nick Clegg, le président chargé des affaires publiques du groupe.

Meta annonce, ce jeudi 18 avril, une nouvelle version de son robot conversationnel, accessible sur ses réseaux sociaux ou ses messageries (dont Messenger) et, désormais, sur ses lunettes connectées Ray-Ban et par le biais d’un site Web, Meta.ai. Disponible aux Etats-Unis depuis septembre 2023, Meta AI est étendu à douze autres pays anglophones.

L’assistant utilisera la nouvelle génération de modèles de traitement du langage du groupe, baptisée Llama 3, également dévoilée jeudi 18 avril. « Nous croyons que Meta AI est maintenant l’assistant IA utilisable gratuitement le plus intelligent », a assuré le fondateur et dirigeant de Meta, Mark Zuckerberg, dans un message vidéo.

« Meta AI va être beaucoup plus visible sur nos plates-formes. Vous pourrez lui poser une question en appuyant sur un bouton dans la barre de recherche d’Instagram, de WhatsApp ou de Facebook, ou en tapant @metaai dans une conversation à plusieurs avec des amis ou des collègues », explique M. Clegg. L’assistant pourra si besoin est faire des recherches sur les moteurs Google ou Bing. Meta AI sera aussi accessible dans le fil d’actualités de Facebook. Et à l’avenir dans les casques de réalité virtuelle Meta Quest.

Selon Meta, son robot permet de reformuler un courriel professionnel, dec demander des suggestions de restaurants, une explication sur la génétique, des idées de meubles pour un nouvel appartement… Meta AI peut générer des images (en tapant « /imagine » dans une conversation) et, à partir de ce jeudi 18 avril, montrer le résultat en direct à mesure que la requête est écrite par l’utilisateur, ou encore animer une image fixe.

L’assistant est désormais accessible en anglais en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, au Nigeria, au Pakistan, à Singapour, au Ghana, en Jamaïque, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe – et testé en Inde. D’autres pays et d’autres langues seront ajoutés « dans les prochains mois », certifie M. Clegg.

Investissement de longue date dans l’IA

Pour tenter de se faire une place face à la concurrence, Meta compte utiliser comme levier la puissance de ses plates-formes existantes. Et employer l’arme de la gratuité. « Notre philosophie est la même pour tous nos produits : créer des technologies utiles au plus grand nombre et réfléchir ensuite à comment les monétiser, théorise M. Clegg. Le fait que nous ayons tant d’utilisateurs − 4 milliards – et que nous proposions un assistant facile à utiliser, intégré dans les services auxquels les gens sont déjà habitués, nous différencie de nos concurrents. »

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