Turn-over : les PME rivalisent d'imagination pour retenir leurs salariés
Après la vague de « quiet quitting » post-Covid, le butinage professionnel inquiète les entreprises. Les ressources humaines vont parfois loin pour tenter de conserver des talents en quête de sens.
Par Paul Molga
Les entreprises ont du mal à recruter, mais elles ont aussi du mal à conserver leurs talents . Dans le monde, presque un quart des nouvelles recrues abandonne leur emploi dans les 45 premiers jours et 84 % des salariés envisagent de quitter leur entreprise pour une autre ayant meilleure réputation, selon une étude de l'expert américain en ressources humaines Josh Bersin , qui sert aussi de référence à la profession en France.
« Pour retenir ses talents, une entreprise doit désormais se présenter comme un produit, le meilleur qui soit sur le marché », explique Matthieu Borel, cofondateur de la société ZeOF Academy. Cette jeune entreprise d'Aix-en-Provence s'est spécialisée dans le conseil à l'élaboration de marques employeurs pour les start-up et PME, premières victimes du « job hopping », ce butinage professionnel consistant à changer régulièrement et fréquemment d'entreprise pour multiplier les expériences.
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