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Crise de l’hôpital : urgences saturées, fermetures de lits, place des cliniques, les dossiers en attente d’un ministre

Les problèmes s’accumulent alors qu’un nouveau gouvernement doit être nommé. De nombreux sujets ont été abordés, mais n’ont toujours pas été tranchés.

Par  et

Publié le 17 septembre 2024 à 06h00, modifié le 17 septembre 2024 à 15h01

Temps de Lecture 7 min.

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Aux urgences de l’hôpital de Carpentras (Vaucluse), le 30 août 2024.

Un ministre de la santé chasse l’autre… Les acteurs du secteur attendent toujours de connaître le nom du futur locataire de l’Avenue de Ségur – le sixième en deux ans –, après deux mois de flottement au sein de l’exécutif, mais ils ont peu de doute quant au premier dossier qu’il aura à traiter : l’hôpital en crise.

« La santé publique sera une priorité », a assuré le nouveau chef du gouvernement, Michel Barnier, le 7 septembre, lors de son premier déplacement, à l’hôpital Necker-Enfants malades, à Paris. Un engagement conforme à celui répété par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, mais auquel nombre de soignants ont du mal à croire, lassés d’une communication aux faibles répercussions sur le terrain.

Au-delà de l’enjeu crucial du budget et des moyens, l’hôpital est à « l’heure des choix », disent-ils, énumérant toutes ces questions qui, à deux ans et demi de la fin du second quinquennat Macron, n’ont pas été tranchées. Parce qu’elles sont clivantes, ou qu’elles appellent des réformes structurelles. Tour d’horizon.

Comment « désengorger » les urgences ?

Emmanuel Macron avait promis de relever ce défi pour la fin de l’année 2024. A trois mois de l’échéance, le problème reste entier. La publication, mardi 17 septembre, de l’enquête estivale menée par le syndicat SAMU-Urgences de France (SUdF) en atteste. Plus de la moitié des urgentistes sollicités rapportent un fonctionnement dégradé entre juillet et août (61 %), et 202 services des urgences – sur les 331 qui ont participé à l’enquête, et les 650 qui quadrillent le territoire – ont été contraints soit de fermer (une nuit, un week-end, voire plus), soit de se passer d’un médecin, au moins.

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