Et si trop de ruches sur les toits tuait les ruches?
FIGARO DEMAIN - Installer des ruches en ville est une bonne façon de sensibiliser le grand public à la vie des abeilles. Mais la pratique a ses limites.
Il figurait parmi les pionniers. Au début des années 2000, l’apiculteur Audric de Campeau installait ses premières ruches à Paris, et, contre toute idée reçue, faisait apparaître la ville comme un lieu favorable à la vie des abeilles. L’apiculteur avait même trouvé la bonne formule: faire nicher ses petites ouvrières sur des toits prestigieux, comme celui de l’Académie française ou de l’École militaire. Il s’est depuis construit une jolie réputation, et son «Miel de Paris», ainsi qu’il l’a nommé, se vend au Musée d’Orsay, au Bon Marché, au Printemps… «Produire du miel en ville n’était pas une nouveauté, rappelle-t-il en citant le rucher école du jardin du Luxembourg, créé en 1856, mais, à Paris, l’idée est victime de son succès.»
En effet. Depuis une vingtaine d’années, des syndicats apicoles vantent les mérites des villes où les abeilles échappent aux pesticides des champs. Une façon pour eux de communiquer auprès du grand public sur la nécessité de préserver ces fragiles pollinisatrices…
Oxymore76
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J’aurai été intéressé par le pont de vue du tir ministre des ruches, Arnaud Montebourg, celui des piscines est réservé à Mélenchon paraît-il.
Mr Spoke
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la RSE des entreprises et la folie médiatique écolo pousse à faire n'importe quoi : penser que les toits de Paris sont faits pour les ruches et les jardins potagers.
Catho75
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Il ne prêche que pour lui, le miel de Paris est vendu cher alors qu’il ne vaut pas mieux que les autres