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Chanteurs, la tentation du symphonique

La réinterprétation de leurs répertoires avec un grand orchestre s’est imposée chez les artistes. Bernard Lavilliers et Dominique A s’y sont prêtés avec succès.

Par  (Lyon, envoyé spécial)

Publié le 11 octobre 2024 à 07h00

Temps de Lecture 6 min.

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Bernard Lavilliers, au Studio Guillaume Tell, à Suresnes (Hauts-de-Seine), en mai 2023.

A ce rythme, aucun pupitre d’orchestre de France, de Navarre ou d’ailleurs ne risque de se retrouver au chômage technique. Alors que pop et variété n’en finissent plus de célébrer leur patrimoine avec une pléthore d’albums de reprises et de concerts hommages les transformant de plus en plus en musiques de répertoire, un exercice est aujourd’hui en vogue : l’adaptation de chansons en version « symphonique », offrant à leurs auteurs-interprètes l’occasion d’assouvir leurs rêves de grandeur – et peut-être d’affronter leurs complexes – auprès de musiciens issus du Conservatoire.

La chanson française a traditionnellement recouru à des cordes et à des bois en se liant à des arrangeurs et orchestrateurs rompus à l’écriture de partitions : François Rauber auprès de Jacques Brel, Paul Mauriat pour Charles Aznavour, Alain Goraguer avec Jean Ferrat ou Jean-Michel Defaye du côté de Léo Ferré… Ces collaborations ont périclité à partir des années 1980 avec le règne du synthétiseur, qui a permis de réduire drastiquement les budgets artistiques. En décembre 1989, Véronique Sanson allait toutefois à contre-courant en chantant ses succès entourée de l’Orchestre symphonique de Prague au Théâtre du Châtelet, à Paris. Expérience documentée par l’album Symphonique Sanson. Le terme serait dès lors systématisé.

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