
Sans surprise, l’annonce d’un durcissement des règles d’indemnisation des arrêts maladie des agents publics par le ministre de la fonction publique, Guillaume Kasbarian, dimanche 27 octobre, a été fraîchement accueillie dans le monde de la santé, concerné en premier lieu avec plus de 1,2 million de personnes dans la fonction publique hospitalière. Des « mesures iniques », une « vraie provocation », s’est émue la CGT Santé et action sociale, s’inquiétant d’une « nouvelle fuite des professionnels », à l’heure où l’hôpital peine à recruter. Après avoir été en première ligne face à l’épidémie de Covid-19 et alors que la question du manque d’attractivité des hôpitaux se pose, depuis, de manière aiguë, le signal envoyé a pu surprendre.
Dans sa quête d’économies, le gouvernement envisage un allongement du délai d’un à trois jours de carence, soit la période durant laquelle l’agent ne reçoit aucune indemnité, ainsi qu’une couverture, après ce délai, de 90 % de sa rémunération, contre 100 % aujourd’hui. Et ce, pour s’attaquer à « l’écart » grandissant entre public et privé, a défendu M. Kasbarian.
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