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Dans les hôpitaux, des arrêts maladie qui restent nombreux depuis la crise sanitaire

Le gouvernement, en quête d’économies, souhaite allonger le délai de carence d’un à trois jours, une mesure qui pourrait avoir un impact non négligeable sur des personnels aux conditions de travail souvent difficiles.

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Publié le 05 novembre 2024 à 11h00

Temps de Lecture 5 min.

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Couloir du service des urgences de l’hôpital, à Arcachon (Gironde), le 10 août 2023.

Sans surprise, l’annonce d’un durcissement des règles d’indemnisation des arrêts maladie des agents publics par le ministre de la fonction publique, Guillaume Kasbarian, dimanche 27 octobre, a été fraîchement accueillie dans le monde de la santé, concerné en premier lieu avec plus de 1,2 million de personnes dans la fonction publique hospitalière. Des « mesures iniques », une « vraie provocation », s’est émue la CGT Santé et action sociale, s’inquiétant d’une « nouvelle fuite des professionnels », à l’heure où l’hôpital peine à recruter. Après avoir été en première ligne face à l’épidémie de Covid-19 et alors que la question du manque d’attractivité des hôpitaux se pose, depuis, de manière aiguë, le signal envoyé a pu surprendre.

Dans sa quête d’économies, le gouvernement envisage un allongement du délai d’un à trois jours de carence, soit la période durant laquelle l’agent ne reçoit aucune indemnité, ainsi qu’une couverture, après ce délai, de 90 % de sa rémunération, contre 100 % aujourd’hui. Et ce, pour s’attaquer à « l’écart » grandissant entre public et privé, a défendu M. Kasbarian.

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