Spectacles, shows, expos… Le salut de la culture est-il dans l’immersif ?
ENQUÊTE - Entre les mégashows qui bercent le public dans des images, et les reconstitutions où le spectateur plonge dans une autre époque, plus personne n’échappe au virtuel.
Immersif. C’est le mot à la mode. Les spectacles, les shows, les expos… Faut-il désormais se jeter dans la culture comme dans un grand bain ? Il s’agit surtout de guetter l’attrait de nouvelles sensations et émotions. Un peu comme ce vertige que fut l’invention du cinéma, celui de la grande roue des fêtes foraines ou de Space Mountain à Disney.
On veut s’inscrire dans un décor, le modifier, se promener dans un univers imaginaire, comme si on était passé de l’autre côté du miroir. Cela s’appelle « immersif ». À ce titre, comme M. Jourdain disait de la prose sans le savoir, on s’immergeait déjà lorsqu’on dansait dans le grand décor de la galerie des Glaces ou que l’on assistait à une fête des fous, se retrouvant poursuivi par leurs grimaces et leurs grelots - comme François Chaignaud le rejoue aujourd’hui dans les douves du Louvre en lien avec l’exposition « Figures du fou ».
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C’est le progrès du numérique conjugué à l’essor de…
ppg99
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Certes il y aura plus de public dans les musées, mais quel public ! Des personnes incapables d’intériorité et de transcendance, qui ne connaissent pas le face-à-face avec soi, la réflexion, la curiosité, qui veulent tout, tout de suite et plus, sans contraintes, sans efforts. On en voit déjà de ces « nouveaux » publics, certains déçus de ne pas voir « bouger » une œuvre peinte. Oui, notre époque d’assistés totaux est pathétique.
Narbonne
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L’immersif, je suis pour. Comme ça il y a moins de monde dans les musées … et on peut admirer les oeuvres tranquillement pendant que le spectacle se déploie ici ou là.
ACJM
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j'en ai vu un exemple aux carrières des lumières des Baux de Provence, sans intérêt comparés à la vue de la de la Vallée des baux.