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Au laboratoire de restauration de films L’Image retrouvée, à Paris, le 18 novembre 2024.
Marion Berrin pour M Le magazine du Monde

Le luxe cherche des rôles au cinéma

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Publié le 18 décembre 2024 à 07h00, modifié le 18 décembre 2024 à 12h31

Temps de Lecture 8 min. Read in English

Des Parapluies de Cherbourg, Palme d’or 1964 et drame amoureux « en chanté », comme disait son réalisateur, Jacques Demy, on n’entendait jusqu’à aujourd’hui qu’une bande magnétique mono, voix, musiques et bruitages réunis sur un même support. La restauration de l’œuvre, à l’occasion de son soixantième anniversaire, a donné lieu à une véritable chasse aux trésors.

« Durant plus de six mois, nous avons mené l’enquête et fouillé partout avec l’aide d’Universal Music Publishing », explique Rosalie Varda. Depuis 2016, la fille adoptive du cinéaste est la directrice générale de Ciné-Tamaris, structure qui veille aux films de Jacques Demy et d’Agnès Varda – « mes p’tits morts chéris », comme elle les appelle.

Elle a fini par mettre la main sur les trois bandes séparées des Parapluies, « dans un stock en région », ce qui a permis un nettoyage de la stéréo, améliorant la clarté d’une voix ou d’un instrument. Et a ouvert la possibilité de décliner le film en un format ciné-concert : une première, prévue à la Philharmonie de Paris les 21 et 22 décembre. Les images des Parapluies de Cherbourg, elles, ont été restaurées en 4K, une très haute résolution numérique.

« Pas de retour immédiat sur investissement »

« Jacques [Demy] m’avait raconté s’être inspiré des à-plats de couleur de Matisse, sans crainte de mêler un rose fuchsia et un orange chaleureux, poursuit Rosalie Varda dans les locaux du laboratoire parisien L’Image retrouvée, qui a assuré la restauration. Ces tonalités, pour un drame musical qui dépeint un amour brisé au temps de la guerre d’Algérie, c’est le contraire du mièvre et elles ressortent plus vivement encore en numérique qu’en argentique. »

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