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OFB, Anses ou Ademe : ces agences environnementales publiques ciblées depuis des mois par la droite et le gouvernement

Ces opérateurs environnementaux publics sont désignés à la vindicte populaire par une partie des responsables politiques. Légitimée par cette parole, qui reprend parfois des fausses informations, la colère du monde agricole s’emballe.

Par , et

Publié le 31 janvier 2025 à 04h45, modifié le 04 février 2025 à 09h05

Temps de Lecture 6 min.

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Fausses informations, mises en cause de l’intégrité d’agents publics et blanc-seing donné de facto aux auteurs de violences à leur encontre, menaces de coupes budgétaires drastiques, voire de dissolution, ou projets de réforme pour saper leur indépendance vis-à-vis des pouvoirs économiques… Depuis plusieurs mois, l’exécutif, que ce soit l’Elysée ou Matignon, a alimenté ou laissé prospérer une ambiance hostile aux opérateurs de l’Etat chargés de la protection de l’environnement et/ou de la santé.

Fin novembre 2024, les manifestations d’agriculteurs devant le siège de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), exigeant la dissolution de l’agence, avaient reçu le soutien explicite de la ministre de l’agriculture du gouvernement Barnier, Annie Genevard – reconduite à son poste par François Bayrou.

Les coups portés au « gendarme » des pesticides ne sont plus seulement symboliques. L’amendement déposé le 27 janvier par le gouvernement à la proposition de loi du sénateur (Les Républicains, LR) de Haute-Loire Laurent Duplomb – « Lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » – a semé la consternation dans les rangs de l’agence sanitaire. Plusieurs de ses responsables redoutent un bouleversement des missions de l’agence, et la mise sous contrôle de l’industrie et des syndicats agricoles de ses travaux d’expertise. L’Agence de la transition écologique (Ademe) n’est pas épargnée : à l’Assemblée nationale et au Sénat, plusieurs ténors de la droite réclament carrément sa dissolution.

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