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Dans l’audiovisuel, des chartes et des formations pour dompter l’IA

Alors que les rédactions ont déjà recours à diverses fonctionnalités permises par l’intelligence artificielle, des chartes sont en cours d’élaboration pour permettre d’encadrer les usages et rassurer le public.

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Publié le 06 février 2025 à 20h00, modifié le 11 février 2025 à 09h57

Temps de Lecture 2 min.

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Le 26 janvier, TF1 a diffusé, dans le cadre de l’émission « Sept à huit », une interview de Charles Biétry, que la maladie de Charcot prive de parole. Pourtant, les téléspectateurs ont pu entendre l’ancien journaliste sportif : un outil d’intelligence artificielle (IA) a reconstitué sa voix, lui permettant de porter son propos oralement. Un moment encore rare et spectaculaire, quand bien même les fonctionnalités permises par l’IA ne le sont pas forcément. Transformer une interview en texte pour ensuite isoler des extraits d’un simple surlignage, analyser une multitude de documents en quelques instants, indexer des images instantanément, etc. : dans les rédactions, le recours à ces nouvelles facilités impose de les encadrer.

D’ici à la fin du mois de février, lorsque les conseils économiques et sociaux en auront été avisés, les rédactions de TF1 et de LCI seront ainsi dotées d’une charte, qui s’ajoutera à celle qui existe déjà au niveau du groupe. « L’IA développe des outils qui peuvent potentiellement nous aider à mieux faire notre travail, explique Laure Bezault, la secrétaire générale de l’information de TF1. Il s’agit donc de les tester, de voir si on les valide, puis de faire en sorte que les métiers de l’info les adoptent, en toute transparence vis-à-vis du public. »

A RMC et BFM-TV, où des discussions sur la charte déontologique, qui intégrera les préconisations sur l’IA, sont toujours en cours, le conseil d’éthique a suggéré que les journalistes « informent leur rédacteur en chef avant toute publication » d’une information fabriquée à l’aide d’IA, avance Jean-Philippe Baille, le directeur général de l’information du groupe. A M6, le directeur de l’information, Stéphane Gendarme, fait remarquer que la charte déjà en vigueur ainsi que les outils utilisés sont susceptibles d’évolutions rapides : d’ici à quelques jours, le groupe y stipulera l’interdiction de l’usage, en interne, de la chinoise DeepSeek.

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