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L’(in)employabilité des jeunes « invisibles » : Analyse des représentations des professionnels au travers d’un dispositif d’emploi
INJEP (Institut national de la Jeunesse et de l'éducation populaire) 23/05/2024, 76p.
Titre : L’(in)employabilité des jeunes « invisibles » : Analyse des représentations des professionnels au travers d’un dispositif d’emploi Type de document : Rapport/synthèse Editeur : INJEP (Institut national de la Jeunesse et de l'éducation populaire) Date publication : 23/05/2024 Collection : Soutien à la recherche num. 2024/11 Importance : 76p. Langues : Français (fre) Descripteurs : chiffres-clés ; discrimination ; employabilité ; insertion professionnelle des jeunes ; sociologie des organisations Résumé : Ce rapport de recherche propose une analyse sociologique des représentations sur la jeunesse des acteurs impliqués dans un dispositif de retour à l’emploi.
À partir de 28 entretiens ethnographiques menés auprès des concepteurs (dirigeants, présidents, cadres opérationnels) et professionnels (conseillers en insertion, assistants sociaux, psychologues), les auteurs et autrices montrent que les représentations sur les jeunes et les pratiques d’accompagnement diffèrent selon les organisations (1), les profils de jeunes pris en charge (2), et la trajectoire sociale et professionnelle des professionnels enquêtés (3).Note de contenu : SYNTHÈSE
INTRODUCTION
CADRAGE MÉTHODOLOGIQUE
Les représentations et pratiques associées aux jeunes du dispositif D
Tableau 1. entretiens réalisés auprès des concepteurs du dispositif
Tableau 2. entretiens menés avec les PROFESSIONNELS INTERVENANT DANS LE DISPOSITIF
LE REGARD DES INTERVENANTS SOCIAUX SUR LA« JEUNESSE»
Des jeunes perçus comme déviants au regard des normes sociales des employeurs et institutions
Des pratiques de conformation au marché du travail Qui diffèrent selon les profils des professionnels
Un·e jeune… des jeunes… Quand le pluriel a son importance
REPRÉSENTATIONS ET PRATIQUES DES ACTEURS DANS LE DISPOSITIF D
L’association S, entre attitude compréhensive et vision réparatrice
Tableau 3 : Caractéristiques de l’association S
Une minorité de représentations positives associées aux jeunes sur leur force de travail
Des représentations négatives sur certains jeunes
Une logique réparatrice
L’entreprise V, des représentations plus négatives couplées à une vision entrepreneuriale du
dispositif
Tableau 4 : Présentation de l’entreprise V
Une responsabilisation individuelle du jeune dans la persistance du chômage
Recrutement des professionnels et mise en œuvre du dispositif
Recruter les professionnels et les former dans l’urgence
Le dispositif D, la promesse d’une institution familière, mais un outillage innovant relativisé
Des représentations majoritairement négatives sur les jeunes de classe populaire
Les représentations associées aux « bons » jeunes
Les représentations associées aux « mauvais jeunes »
Une différenciation de pratiques de repérage et de suivi des jeunes
Conclusion
Préconisations pour lutter contre les discriminations
BIBLIOGRAPHIEPermalink : https://documentation.onisep.fr/index.php?lvl=notice_display&id=120388 Documents numériques associés
Accès en ligne sous réserveURLLes professionnels de l’accompagnement des jeunes face à l’essor du travail ubérisé dans les QPV
Cortesero RégisINJEP (Institut national de la Jeunesse et de l'éducation populaire) 23/05/2024, 137p.
Titre : Les professionnels de l’accompagnement des jeunes face à l’essor du travail ubérisé dans les QPV Type de document : Rapport/synthèse Auteurs : Régis Cortesero, Auteur ; Thomas Kirszbaum, Auteur ; Hugo Botton, Autre Editeur : INJEP (Institut national de la Jeunesse et de l'éducation populaire) Date publication : 23/05/2024 Collection : Soutien à la recherche num. 2024/10 Importance : 137p. Langues : Français (fre) Descripteurs : aide à l'insertion des jeunes ; chiffres-clés ; chômage des jeunes ; développement social urbain ; discrimination ; entreprenariat ; études urbaines ; insertion professionnelle des jeunes ; métier qui recrute ; transport ; transport de voyageurs Mots-clés libres : ubérisation Résumé : Le phénomène d’ubérisation de l’emploi touche les quartiers de la politique de la ville (QPV) davantage que d’autres territoires. Si l’amplitude du phénomène varie selon la configuration socio-urbaine des territoires concernés, on constate une corrélation, à pauvreté et taux de chômage comparables, avec l’importance dans ces quartiers de la population étrangère. De manière générale, les jeunes candidats au travail ubérisé tendent à échapper aux dispositifs d’accompagnement, car ceux-ci, configurés pour l’entrepreneuriat ou le salariat, ne répondent pas nécessairement à leurs besoins ou attentes.
Cette recherche s’intéresse aux effets de la montée en force du travail ubérisé dans les QPV sur les représentations et pratiques des professionnel·les de jeunesse opérant dans les champs de l’insertion et de l’accompagnement vers l’entrepreneuriat.Note de contenu : SYNTHÈSE
INTRODUCTION
Méthodologie
1re PARTIE. L’ÉCONOMIE DES PLATEFORMES ET LES QUARTIERS POPULAIRES
1. Plateformisation, transformation du travail et de la ville
1.1. L’émergence d’un capitalisme de plateforme
1.2. Derrière la figure de l’entrepreneur, de nouvelles formes d’exploitation
2.1. L’« ubérisation » des quartiers populaires : un phénomène en expansion, soumis à des variations territoriales
2.2. Les caractéristiques des quartiers où il y a le plus de livreurs
2.3. Un lien fort avec l’immigration
2.4. Zoom sur les territoires d’enquête
2e PARTIE. L’UBÉRISATION VUE PAR LES PROFESSIONNEL·LES DE L’ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES VERS L’INSERTION ET L’ENTREPRENEURIAT .
3. De l’entrepreneuriat à l’ubérisation : des professionnel·les en perte de repères
3.1. L’entrepreneuriat et les « mondes » des professionnel·les de jeunesse
3.2. Le développement de l’entrepreneuriat dans les QPV : risque ou chance ?
3.3. Les entreprises ubérisées : un objet hybride qui défie les référentiels professionnels
4. Deux logiques d’accompagnement
4.1. Les structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat : faire advenir et consolider des projets
4.2. Les structures d’insertion : sécurisation du contrat de travail et prévention du risque entrepreneurial
4.3. Un entrepreneuriat ubérisé, décalé des catégories d’intervention des professionnel·les
5. Repenser l’accompagnement : vers un dépassement du paradigme de l’employabilité ?
5.1. L’employabilité ou l’angle mort des discriminations
5.2. L’employabilité, un référentiel qui résiste malgré sa contestation partielle
5.3. L’ubérisation permet-elle de poser un regard différent sur l’employabilité des jeunes de quartiers populaires ?
BIBLIOGRAPHIEPermalink : https://documentation.onisep.fr/index.php?lvl=notice_display&id=120387 Documents numériques associés
Accès en ligne sous réserveURL« Comment j’ai traîné mon université en justice » : Jeunesses étudiantes et accès au droit au temps de Parcoursup
Allouch AnnabelleINJEP (Institut national de la Jeunesse et de l'éducation populaire) 26/04/2024, 182p.
Titre : « Comment j’ai traîné mon université en justice » : Jeunesses étudiantes et accès au droit au temps de Parcoursup Type de document : Rapport/synthèse Auteurs : Annabelle Allouch, Auteur ; Stéphanie Archat, Auteur ; Delphine Espagno-Abadie, Auteur Editeur : INJEP (Institut national de la Jeunesse et de l'éducation populaire) Date publication : 26/04/2024 Collection : Soutien à la recherche num. 2024/06 Importance : 182p. Langues : Français (fre) Descripteurs : chiffres-clés ; étudiant ; politique et administration du système éducatif ; procédure parcoursup Mots-clés libres : accès au droit Résumé : La France a connu depuis la fin des années 2000 une série de réformes sans précédent qui a contribué à transformer en profondeur les procédures d’accès aux formations de l’enseignement supérieur, notamment au niveau des licences et des masters. Ces réformes ont affecté le travail de la communauté universitaire ainsi que les relations entre les étudiants et les établissements d’enseignement supérieur. Elles ont pu conduire à des situations de contentieux à la suite de refus d’admission dans les formations choisies.
Dans ce contexte, cette étude s’intéresse aux effets des processus de sélection instaurés par ces réformes en mettant la focale non pas sur les inégalités sociales qu’elles contribuent à produire, mais sur la manière dont elles affectent en profondeur la relation entre l’institution scolaire et ses usagers. Le regard est ainsi porté sur les modes de contestation mis en œuvre par les usagers face au jugement scolaire produit par de nouvelles plateformes algorithmiques (Parcoursup).
La recherche repose sur une méthodologie mixte associant enquête qualitative (entretiens/observations) et analyse documentaire (analyse de jurisprudence et des dossiers de médiation). Au total, 80 entretiens ont été réalisés dont la moitié avec des usagers (parents et candidats) et la moitié avec des professionnels du droit (enseignants-chercheurs, magistrats administratifs et avocats).
L’enquête souligne que les recours sont avant tout gérés par les familles fortement investies dans l’orientation scolaire des jeunes concernés. Elle démontre la capacité de certains usagers, d’une part, à se saisir des dispositifs de contestation des décisions de refus d’admission, tant au niveau des recours gracieux, hiérarchiques que contentieux, et d’autre part, à recourir aux acteurs de la médiation (Défenseur des droits, médiateurs de l’enseignement supérieur) pour obtenir un soutien dans la contestation de la décision de refus. Plus largement, l’approche centrée sur la contestation invite à s’interroger sur la question de la judiciarisation du système éducatif et en particulier des universités.Permalink : https://documentation.onisep.fr/index.php?lvl=notice_display&id=120890 Documents numériques associés
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