Résumé : |
Depuis la réforme amenée par la loi Santé en 2019, ce sont dorénavant directement les universités, en concertation avec les Agences Régionales de Santé (ARS), qui fixent leurs capacités d’accueil. On passe donc d’une logique de quota national à des objectifs pluriannuels de long terme par plan quinquennal et en fonction des réalités du terrain. Si ces objectifs sont prometteurs, les effets de cette réforme ne se feront pas sentir avant au plus tôt 2030, date équivalente à la fin des études de la première promotion sans numerus clausus. Si après 2035, les projections d’effectifs et de densité de médecins repartent largement à la hausse, ces données vont continuer à baisser d’ici cette échéance. Cela notamment en raison de la stagnation des effectifs de médecins, des nombreux départs à la retraite et d’une population générale également vieillissante en besoin accru de soins. |