Résumé : |
Après le suicide d’un adolescent victime de harcèlement scolaire, le ministre de l’Éducation nationale a décidé de mettre en place des « cours d’empathie » dans les écoles.
À l’instar des compétences psychosociales, l’empathie est un levier potentiel de mieux vivre et faire ensemble. En encourageant la prise en compte des autres dans toute leur diversité, l’empathie pourrait jouer un rôle clé dans le processus d’inclusivité sociale et scolaire en mouvement. Il est cependant important de noter que l’empathie est un concept protéiforme et multidimensionnel (composantes affective, cognitive, motivationnelle et de régulation) qui suscite des débats et comporte des paradoxes à la fois sur le plan théorique, clinique et moral. On pourrait d’ailleurs parler des « empathies », tant elles sont protéiformes (émotionnelle, cognitive et mature). |