Rapport/synthèse
Campus connectés
Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR), Auteur
Editeur : MEN (Ministère de l'éducation nationale)
La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a demandé à l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) de réaliser un bilan des 89 campus connectés sélectionnés lors de l’appel à projet 2020, 2021 et qui entament en 2023 leur troisième ou quatrième année de fonctionnement.
La mission a constaté des profils hétérogènes : si près d’une moitié d’entre eux suit des formations en licence et en master, un gros tiers prépare un BTS proposé par le Centre national d’enseignement à distance (CNED), le reste se répartissant entre préparations DAEU, formations du supérieur privé, formations du Centre national des arts et métiers (CNAM) et certifications diverses. Certains sont des néo-bacheliers, d’autres sont plus âgés et en reprise d’études ou de premières expériences professionnelles. Le point commun de ces publics est de préférer la formation à distance pour contourner les obstacles matériels, financiers, culturels ou psychologiques liés à la mobilité vers un lieu d’enseignement supérieur en présentiel dans une ville ou métropole universitaire. Concernant les taux de succès aux examens ou le taux d’abandon ou de décrochage en cours d’études, les chiffres semblent indiquer des résultats globalement meilleurs que dans les mêmes formations en présentiel. L’accompagnement par les tuteurs et la motivation plus grande des étudiants qui choisissent ces formations, plutôt que de subir une orientation par défaut, sont des facteurs qui contribuent probablement à cette réussite relative.
Dans la perspective de la fin du financement du PIA 3, prévu pour cinq ans, il était demandé à la mission de formuler les conditions nécessaires à une éventuelle pérennisation du dispositif et les ajustements à envisager pour atteindre les objectifs des campus connectés.
La mission a constaté des profils hétérogènes : si près d’une moitié d’entre eux suit des formations en licence et en master, un gros tiers prépare un BTS proposé par le Centre national d’enseignement à distance (CNED), le reste se répartissant entre préparations DAEU, formations du supérieur privé, formations du Centre national des arts et métiers (CNAM) et certifications diverses. Certains sont des néo-bacheliers, d’autres sont plus âgés et en reprise d’études ou de premières expériences professionnelles. Le point commun de ces publics est de préférer la formation à distance pour contourner les obstacles matériels, financiers, culturels ou psychologiques liés à la mobilité vers un lieu d’enseignement supérieur en présentiel dans une ville ou métropole universitaire. Concernant les taux de succès aux examens ou le taux d’abandon ou de décrochage en cours d’études, les chiffres semblent indiquer des résultats globalement meilleurs que dans les mêmes formations en présentiel. L’accompagnement par les tuteurs et la motivation plus grande des étudiants qui choisissent ces formations, plutôt que de subir une orientation par défaut, sont des facteurs qui contribuent probablement à cette réussite relative.
Dans la perspective de la fin du financement du PIA 3, prévu pour cinq ans, il était demandé à la mission de formuler les conditions nécessaires à une éventuelle pérennisation du dispositif et les ajustements à envisager pour atteindre les objectifs des campus connectés.
Descripteurs : formation à distance
Permalink : https://documentation.onisep.fr/index.php?lvl=notice_display&id=121018