Résumé : |
La promesse d’un salaire minimal à plus de 2000 € net mensuels ne suffira pas à garantir le nécessaire « choc d’attractivité » qui mettrait fin à la pénurie de personnel. Les professeurs ont aussi besoin de se sentir davantage utiles, d’avoir plus de perspectives et d’être rassurés sur leur rôle au sein de la société.
La crise du recrutement dans l’éducation :
Un faible taux de rendement aux concours. Cette année, 4 000 postes n’ont pu être pourvus. Longtemps épargné, le premier degré est lui aussi concerné. Dans le second degré, 9 disciplines sont déficitaires. En maths, notamment, 1 poste sur 2 est resté vacant.
Des démissions en hausse. S’il peut paraître marginal (entre 1 000 et 2 000 ces dernières années pour 870 000 professeurs), le nombre de démissions a triplé en une décennie.
Le recours aux contractuels. Ces vacataires représentent un peu plus de 1 % des enseignants du primaire, et entre 8 et 9 % de ceux du secondaire. L’éducation nationale vient d’en recruter 3 000 de plus. Un concours de titularisation exceptionnel sera proposé à ceux du premier degré au printemps prochain |