Résumé : |
En prétendant opérer un « choc des savoirs » grâce à quelques dispositifs pédagogiques imposés d’en haut, le ministère de l’Éducation ne risque-t-il pas de se couper un peu plus du monde enseignant, dont la collaboration est pourtant essentielle à la mise en place de toute réforme ?
La création de « groupes de niveau », annoncée par Gabriel Attal, reviendrait à différencier l’enseignement en français et en mathématiques dès la sixième, contre le principe de l’emblématique « collège unique ». Les enseignants eux-mêmes n’y ayant jamais cru, cette remise en cause du collège unique pourrait paraître réaliste. |