Résumé : |
En cette période de conflit social autour de la réforme des retraites, l’Institut national d’études démographiques (Ined) a choisi le thème des inégalités pour sa dernière édition des « Rencontres de la démo », le 21 janvier.
D’abord à l’école, et en particulier au collège, comme le soulignent les travaux de la sociologue Joanie Cayouette-Remblière. Selon ses investigations, et contrairement à ce que pourrait laisser supposer la démocratisation de l’accès à l’éducation, un enfant de catégorie populaire sur quatre n’atteint pas la classe de 3e générale, et les écarts de performances se creusent entre la 6e et la 3e en fonction de l’origine sociale et de l’origine migratoire de l’élève. En mathématiques par exemple, les enfants dont les parents sont d’ascendance subsaharienne auraient ainsi davantage de difficultés que ceux dont les parents sont français (près de 4 points d’écart). La sociologue pointe aussi l’influence des lieux d’éducation, les élèves de REP étant défavorisés par rapport à ceux de REP+ ou d’établissements privés. |