Résumé : |
En France métropolitaine, les dépenses alimentaires par ménage pour la consommation au domicile augmentent de 10 % entre 2009 et 2019, mais leur part dans la consommation totale reste globalement stable. Leur répartition par famille d’aliments évolue lentement. Les dépenses de produits carnés, notamment de viande de boucherie, diminuent mais elles demeurent le premier poste de dépenses alimentaires (23 %) devant les produits laitiers (15 %) et les pains et céréales (10 %).
En moyenne, les ménages ont reporté une partie de leur budget consacré aux protéines animales vers les fruits et, dans une moindre mesure, vers les légumes. Pour les ménages aisés, l’augmentation du poste « fruits et légumes » correspond à une augmentation des quantités achetées, alors que, pour les ménages modestes, elle reflète plutôt l’augmentation des prix.
Les ménages les plus aisés sont ceux qui enregistrent la plus forte hausse de la part consacrée aux fruits exotiques et aux agrumes. Les ménages modestes ont tendance à acheter moins de fruits et reportent une partie de leur budget vers des achats de « pains et céréales ».
|