Résumé : |
Ce rapport examine les suites données aux propositions formulées par les députés Régis Juanico et Nathalie Sarles dans leur évaluation de l’accès à l’enseignement supérieur présentée en juillet 2020. Le constat des rapporteurs Th. Cazenave et H. Davi rejoint celui posé en 2020. Ainsi l’orientation continue de pâtir des mêmes déficiences, au premier rang desquelles un manque de cohérence et un accompagnement hétérogène des élèves. Malgré les dispositifs introduits dans la loi relative à l’orientation et la réussite des étudiants (ORE) du 8 mars 2018, les déterminants sociaux pèsent toujours lourdement dans l'orientation, sur les choix des lycéens et, malgré les nombreuses améliorations apportées, la procédure d’inscription sur la plateforme Parcoursup reste stressante et doit encore gagner en transparence.
Afin que l’orientation soit réellement au service de la réussite des élèves, les rapporteurs estiment nécessaire d’en formaliser les objectifs, de préciser le rôle de chacun des acteurs : acteurs publics concurrencés par les acteurs privés, de définir le positionnement des régions, de l'Onisep, leur articulation et d’instituer un pilotage national. Pour certains acteurs comme les parents d’élèves, l’ONISEP qui a vu son rôle bouleversé en 2018, reste la première source d’information et doit voir ses moyens alloués préservés.
Les rapporteurs proposent la création d'un délégué interministériel à l'orientation pour piloter l'Onisep, le programme Avenir, les PIA, d’améliorer la formation des enseignants afin d’assurer un accompagnement effectif des élèves. |